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Extraits de Presse :
                                        
« TERMINAL fourmille de trouvailles qui prennent le contre-pied de toute la scène française,
moderne ou ancienne, pour mieux la renverser »
« Un album indispensable à tous les fans de Gainsbourg, Dominique A ou Dick Annegarn »
 
« SAVEL est un petit Mozart indie-rock » Longueur d'Ondes
 
« Sur l’équilibre de la mélodie et du texte, se pose une voix d’oiseau qui dit les révoltes rentrées
d’un réformateur effarouché » Libération
 
« Ses chansons savantes et sensuelles sont pleines d’arrangements voluptueux, de trouvailles
charmantes … Chansons à textes, mais aussi à sexes … Un ahuri charmant, un solitaire insolite »
Les Inrockuptibles
 
« Les notes de SAVEL sont savoureuses, on adore le parti pris instrumental. Les climats ainsi
créés rayonnent de délicatesse, de finesse dénuées de toute mièvrerie » Télérama
 
« Dans son dernier opus, l'auteur compositeur invite à une ballade musicale entre pop acidulée et
accords jazzy, sur des textes introspectifs quasi méditatifs »
« C'est bien là tout le talent de SAVEL, savoir transcender le quotidien, le prosaïsme en pure
poésie ou en poésie pure, immédiate. »
« Yann SAVEL, un artiste à fleur de mots »  Presse – Océan
 
« Ce 3eme opus révèle un artiste en pleine possession de son art, auteur inspiré, compositeur
ambitieux » Longueur d’Ondes
 
 
«  L’eau de SAVEL est une eau de vie plus forte qu’il n’y paraît » L’express
 
« On le savait imprévisible. Après s'être affiché avec son tamanoir, revoilà la pop élégante et
bizarre de SAVEL, version fort dévêtue. »
« Justesse des mots, finesse de la mélodie : SAVEL signe là un opus touchant, plein de fantaisie
et de sensualité. » Ouest- France
 
« On trouvera plus d'humour, de charme de fraîcheur et de sincérité que dans l'intégrale de
Vincent Delerm. »    Pulsomatic
 
« Les chansons de SAVEL regorgent d'originalité. On y décèle en particulier un tas de trouvailles
narratives, stylistiques ou lexicales. »  Magic !
 
« Loin de tout et si proche de nous »   Magic !
  




       


   LE FACE à FACE  
  Interview de Yann Savel par Yann Savel










Quelle évolution par rapport à tes albums précédents ?

Stylistiquement ce disque s'inscrit dans la lignée des précédents
mais enrichi de l'évolution de mes goûts musicaux de ces dernières années,
 de mes rencontres et de l'expérience que j'ai … En savoir plusaccumulée au niveau de la production sonore
et des techniques d'enregistrement.
Concrètement j'écoute depuis longtemps beaucoup de musique classique,
 de pop, de chanson française, mais, plus récemment, je me suis intéressé à la musique extra-européenne
et surtout au jazz dont je fais aujourd'hui une consommation sévère.
Ce disque donc, au niveau des arrangements notamment, se retrouve naturellement au carrefour de ces diverses influences.
D'ailleurs, le fait d'écouter d'autres styles musicaux incite à rencontrer d'autres types de musiciens.
J'ai par exemple travaillé avec Jean-patrick Cosset, jazzman passionné de claviers vintages et qui a fait de nombreuses prises d'orgue Hammond, de Fender Rodhes et de Wurlitzer, des claviers typiques des 60's et 70's.
J'ai également travaillé avec Jean-Marie Goupil, trompettiste de bebop de haute volée !
 Il y a eu aussi Léonard Guilé qui a fait lui des prises de guitares électriques beaucoup plus rock.
Parle – nous des textes

Comme je dis souvent, il y a finalement assez peu de thèmes différents à traiter je trouve,
ce qui change c'est le ton, les angles sous lesquels on aborde les thèmes.
Pour ma part, je ne traite pratiquement que des rapports humains
ainsi que de la vie intérieure et des sensations personnelles, qu’elles soient fortes ou fantomatiques.
Pour les rapports humains, on pourrait citer « Le panache de ton style »,
 texte où celui qui parle suggère à l'autre que le fond de ce qu'on dit est parfois moins important que la forme.
Côté vie intérieure, on pourrait citer « Chanson-chat » dans laquelle le narrateur s'imagine muter en félin domestique.
 Sinon, il y a cette chanson, « Le cafard », qui décrit l'angoisse et son mécanisme,
dont nous sommes tous victimes par moments.
J'essaie de mélanger concret et abstrait, de développer des images suggestives mais bien parlantes.
J'essaie également de pratiquer l'humour à bonne dose comme dans les chansons « Un personnage public »
ou « ça confine à l'insolence ».

Pourquoi « TERMINAL » ?

Car c'est le titre de la chanson la plus insolite de l'album : je la vois comme une sorte de nouvelle mise en musique
qui décrit, tout au long des 11'22'' qu'elle dure, les pérégrinations urbaines, mentales et physiques, d'un trentenaire largué.
Après moult péripéties, la chanson conclue sur ce couplet : « Il ne faut pas que je m'emballe pour n'importe quelle solution,
je dois rester concentré sur l'étoile et suivre sa direction », couplet qui constitue la phase, le point« terminal » de ses réflexions.
Et c'est en fait la chose principale que je voulais dire à savoir, qu'en dépit des difficultés,
des doutes qui assaillent, des solutions que l'on doit trouver pour subvenir aux besoins matériels,
 je dois persévérer dans mon art, garder le cap et la foi pour finir le travail que je me suis donné à faire.